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Détective privé

10 juin 2013

Au lieu de les diaboliser, protégeons davantage les banquiers...et l'entreprise s'en portera mieux !

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Pour vous éviter de mener vos enquêtes privées, voici la mienne !

Il est de bon ton aujourd'hui de diaboliser les banquiers à l'occasion de la récession provoquée par une crise financière sans précédent. Devrions-nous pour autant crier aux loups sans une analyse approfondie du rôle des banques dans la sauvegarde des entreprises ?

  • Une obsession : l'impact social de la crise

Le gouvernement, particulièrement sensible au problème de l'emploi, a récemment modifié les règles du droit, en faisant adopter de nouvelles dispositions relatives à la loi de "sauvegarde des entreprises". Terme emblématique pour éviter les licenciements et permettre la poursuite de l'activité. Mais terme ambigu qui laisse l'entreprise aux mains de dirigeants sans l'appui des banques, devenues des créanciers non prioritaires. Les pouvoirs publics encouragent le responsable de la société en difficulté à relever ses défis économiques mais suscitent en même temps la réserve de ses partenaires financiers.

  • Les banques : une incitation à diminuer leur prise de risques

Le droit français apparait - en comparaison avec le droit allemand et britannique - comme l'un des plus défavorables à l'égard des banques. Les législations allemandes et britanniques mettent justement l'accent, dans le cadre du droit des faillites, sur le remboursement prioritaire des créanciers en privilégiant les procédures ou l'entreprise passe sous le contrôle d'un administrateur judiciaire et en laissant une marge d'appréciation relativement faible au juge. Les trois-quarts des créances bancaires sont recouvrés au Royaume-Uni, près des deux tiers en Allemagne.

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3 juin 2013

Dans la guerre Entreprise / Désinformation : avantage aux détracteurs

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L'information est au coeur de la déstabilisation des entreprises dans l'actuelle guerre économique. Dans la majorité des cas, les entreprises se retrouvent dans des situations défensives et ont des difficultés  à défendre le bien fondé de leur position. L'avantage est au détracteur qui se présente en "cheval blanc" et se pare des habits de la vertu offensive. Tous les coups sont alors permis à l'exemple de ceux portés contre la société NSN ( Nokia Siemens Networks).

- Les faits : succès de NSN pour la rénovation de l'infrastructure des télécommunications iraniennes

NSN remporte en 2008, l'appel d'offres international pour améliorer les téléchommunications en Iran en lui fournissant des équipements de surveillance des appels vocaux.


- Réaction de la presse américaine

Elle critique cet accord et accuse NSN de participer au musellement de l'opposition iranienne. Pas de résonnance immédiate auprès de l'opinion publique...quand apparaissent soudain les émeutes sanglantes à Téhéran.

- Crise informationnelle majeure

Jetée en pâture à la vindicte populaire, NSN oblige en urgence ses responsables à gérer une crise sans précédent sur le plan de l'information. En même temps, NSN souhaite racheter Nortel Networks en dépôt de bilan. En effet, NSN vise depuis longtemps à acquérir les activités nord-américaines de téléphonie mobile de l'équipementier canadien et serait aussi intéressé par le savoir-faire de Nortel en matière de réseau de 4ème génération. Cette société est également convoitée par la firme américaine Avaya. Evidemment, les remous suscités par cette crise compromet le rachat envisagé par NSN.

- Analyse des défaillances

NSN a tardé à répondre à l'attaque informationnelle dont elle était victime. NSN a nié certaines vérités liées au contrat. NSN n'a concentré ses messages que sur son coeur de métier en refusant d'intégrer les interférences liées aux enjeux géopolitiques et concurrentiels. Si NSN avait développé une stratégie préventive d'information, elle aurait pu mieux planifier ses interventions et réduire l'impact négatif de son action en Iran.

NSN aurait pu éviter de commettre ces erreurs stratégiques si l'entreprise avait été prendre conseil auprès de professionnels de l'investigation. Il n'y a pas que dans les films policiers que l'on peut faire appel à un détective privé...

28 mai 2013

225 millions d'euros : le montant de l'escroquerie subie par Lehman Brothers

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La célèbre banque d’affaire américaine vient de porter plainte contre Marubeni, une maison de commerce japonaise.

Motif : Lehman Brothers lui réclame le remboursement de 35,2 milliards de yens (225 millions d’euros) que la société du soleil levant lui aurait volé à l’issue d’une fraude massive.

Une histoire édifiante : Lehman Brothers verse des fonds à Asclepius, une entreprise spécialisée dans le financement de projets dans le secteur de la santé.

Les employés de Marubeni, l’intermédiaire agréé de cette opération, arrangent le deal…mais l’argent loin de financer la rénovation d’hôpitaux, se trouve être détourné par ces mêmes employés.

Asclepius fait faillite au mois de Mars. Marubeni, dénonce les employés indélicats à la police, et fait valoir que leurs actions individuelles n’impliquent pas la société. Un argument immédiatement rejeté par Lehman Brothers. Un procès est en cours.

Si Lehman Brothers avait procédé à une collecte approfondie d’informations préventives, la banque aurait peut-être évité cette catastrophe financière.

 

d.b

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